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Les espèces rares et protégées référencées sur l'assiette de la carrière

Dernière mise à jour : 21 mars 2021

En France, toute destruction d'espèces protégées doit obligatoirement faire l'objet de demande de dérogation auprès de l'administration ( https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033035411/ ) . A ce jour, nous n'avons trouvé aucune demande de dérogation acceptée...



Psammodrome d'Edwards, Magicienne dentelée, Rainette méridionale, proserpine et sa plante hôte, plante hôte de la zygène cendrée, Alouette lulu, circaète, guêpier d'Europe, Lézard des murailles, et écureuil roux ont été identifiés par des naturalistes experts dans leur domaine sur l'enceinte grillagée du projet de carrière.


Mais le joyau de cette biodiversité se trouve dans les galeries de mines abandonnées. La nature y a retrouvé ces droits et de nombreuses espèces de chauves souris, protégées au niveau européen en raison de la très forte diminution de leur population observée ces dernières années. Dans ces galeries, sous la carrière ou a proximité immédiate y ont été observées :

- Grand Rhinolophe

- Petit Rhinolophe

- Petit Murin

- Murins de grande taille

- Murin à oreilles échancrées

- Murin de Capaccini

- Minioptère de Schreibers

Ces espèces relèvent de l’Annexe II de la Directive 92/43/CEE dite Directive Habitats/Faune/Flore.


Mais encore :

- Murin de Daubenton

- Murin de Natterer (Myotis nattereri)

- Sérotine commune (Eptesicus serotinus)

Ces espèces relèvent de l’annexe IV de la Directive 92/43/CEE dite Directive habitats/Faune/Flore.


Là aussi aucune demande de dérogation pour destruction d'espèces ou pour modification d'habitat n'a été trouvé...



Ces données sont issues de :



- SILENE (Système d’information et de localisation des espèces natives et envahissantes : soutenus par la DREAL et le Conseil Régional) (http://www.silene.eu/index.php?cont=accueil&args=presentation )


- HELIX (outil de saisi et de gestion des données naturalistes du Conservatoire des espaces naturels de PACA) ( http://www.cen-paca.org/faune/gestion_bdd/commun/charte.php )



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La zygène cendrée . Photos Lépi'net (Diaporama)




La Proserpine.La Proserpine a une chenille grise ornée de scolis rouge. Elle se chrysalide vers juin à juillet. Sa chrysalide est marron clair. Elle hiverne à l’état de chrysalide. Elle vole de février à juillet, principalement en avril-mai, une seule génération. La Proserpine affectionne les garrigues pierreuses et les éboulis, de 0 à 1 500 mètres. Quelques stations sont en danger du fait de la fermeture des milieux. En revanche, les incendies présentent un avantage pour cette espèce en ouvrant les milieux car la plante-hôte peut prospérer et le papillon aussi.En France Zerynthia rumina est une espèce protégée : elle est inscrite sur la liste rouge des insectes de France métropolitaine (arrêté du 23 avril 2007 abrogeant l'arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des insectes protégés sur le territoire français métropolitain) La rare forme honnorati, aux taches rouges très élargies, n'a plus été observée depuis 1991. Elle était régulièrement capturée par les collectionneurs des XIXe et XXe siècles dans les Alpes-de-Haute-Provence, surtout dans la région dignoise. (source Wikipedia. photos J. Coelho, H. Bouillon)



Le psamodromme d'Edwards

Le psamodromme d'Edwards (ou psamodromme hispanique) est un lézard de très petite taille, le plus petit de France avec l'algyroïde de Fitzinger. Ce lézard est capable de courir extrêmement vite en terrain découvert. Ce lézard fréquente les milieux très ouverts à végétation basse et clairsemée. Il se rencontre donc typiquement dans les milieux dunaires et les garrigues.

Cette espèce a une couleur de fond orangée ou marron. L'ornementation habituelle est un maillage sophistiqué tout à fait caractéristique Ce maillage est en général bien plus marqué chez le mâle que chez la femelle .

Six lignes claires parcourent longitudinalement le corps. Les deux lignes sur le dos (souvent continues mais parfois discontinues) sont le plus souvent blanches ou grises (blanches voire jaunes chez le mâle et plutôt grises chez la femelle). Les autres lignes sont jaunes et le plus souvent continues. Sur tout le corps et jusqu'à la base de la queue, un ensemble d'une quinzaine (ou d'une vingtaine) de barres épaisses, irrégulières et sombres croisent "en arrière-plan" ces lignes longitudinales sans les couper (en général bien marquées chez le mâle, plutôt effacées chez la femelle). Aux intersections, les lignes longitudinales sont souvent plus éclaircies, formant alors un réseau de points clairs. Une à plusieurs taches verdâtres sont présentes (disposées sur la ligne claire longitudinale) au niveau des pattes antérieures chez le mâle (photo A). Le bas des flancs est également coloré de bleu-vert. Chez la femelle, ces colorations peuvent être présentes, mais sont bien plus ternes et discrètes. Les écailles du dos et des flancs du psamodromme d'Edwards sont carénées. Ce critère n'est visible que de très près. (Source:Coronella.free.fr)



Sur toute la commune de Mazaugues il n'en avait pas été vu depuis 2006 malgré la prospection des bureaux en environnement. Il n'a pourtant fallu à ce groupe de bénévoles que 2 sorties de 2 petites heures pour apercevoir le premier individu à quelques pas du projet de carrière (identification confirmée par Thibault Morra, entomologiste du Conservatoire des espaces naturels de Provence Alpes Côte d'Azur ) !

Preuve que le site n'a pas été suffisamment prospecté.



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