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Lanceurs d'alerte et sites industriels: l'appel de Greenpeace et des 1000 scientifiques

Nous relayons ici un appel de Greenpeace concernant un projet d'amendement qui pourrait freiner gravement les actions des lanceurs d'alertes sur des sites industriels.




"Besoin de votre aide sur un sujet qui vous concerne directement. La semaine dernière, un amendement extrêmement dangereux et liberticide a été adopté en Commission des finances à l’Assemblée nationale lors de l’examen du budget 2023. Cet amendement vise à supprimer les avantages fiscaux accordés aux donateurs et donatrices des associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles ou industriels. En clair, cet amendement vise à museler les associations comme Greenpeace qui utilisent la désobéissance civile non-violente pour lancer l’alerte sur des enjeux environnementaux et pour défendre l’intérêt général. Alors qu’un millier de scientifiques* a appelé à désobéir pour faire face à l’urgence climatique, des députés souhaitent sanctionner les associations qui utilisent ce mode d’action légitime. S’il était définitivement voté, cet amendement toucherait de plein fouet l’ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel. Il serait une menace directe sur la pérennité financière de notre association en privant les donateurs de la possibilité d’avoir une déduction fiscale sur les dons qui nous sont faits. Ce serait donc une sanction contre notre organisation, mais aussi contre toutes celles et tous ceux qui, comme vous, nous font confiance. Nous ne sommes pas dupes. Des lobbys sont à la manœuvre pour tenter de faire taire les associations qui ont le front de dénoncer des scandales. Ce n’est pas la première fois qu’on cherche à nous intimider : Greenpeace fait régulièrement face à des procès baillons. Nous devons tout faire pour empêcher que cet amendement soit voté lors de l’examen en séance plénière cette semaine et ainsi protéger la légitimité de la désobéissance civile non-violente. Aux côtés d’une quarantaine d’autres organisations, nous avons alerté les médias* la semaine passée et envoyé un courrier à la première ministre Elisabeth Borne pour lui signifier notre inquiétude et notre indignation et lui demander de tout faire pour qu’il ne soit pas voté cette semaine. Nous n’avons pour le moment eu aucune réponse. Nous devons maintenir la pression pour empêcher le vote de cette mesure liberticide ! Pour cela, nous avons besoin de toute l'aide citoyenne possible Hélène ! 1) Vous pouvez contacter le gouvernement et notamment Élisabeth Borne pour lui demander de rendre un avis défavorable à cet amendement lors de son examen en séance plénière et de mobiliser l’ensemble des députés de la majorité présidentielle et de ses alliés à voter contre.

2) Vous pouvez interpeller le rapporteur général (Jean-René Cazeneuve) pour l’inciter à maintenir son avis défavorable sans se laisser influencer.

3) Vous pouvez demander au groupe Renaissance et à sa présidente Aurore Bergé d’inciter les députés à être massivement présents en séance plénière et à voter contre cet amendement.

Vous pouvez retrouver ces différentes actions et les informations récentes sur notre site Web. Face à cette nouvelle tentative d’intimidation de la société civile, nous continuerons de défendre sans relâche nos libertés d’opinion et de manifestation, si essentielles face aux épreuves que nous traversons et pour la démocratie, et d’alerter les citoyennes et citoyens sur ces dérives sécuritaires. Je compte sur vous et vous tiendrai bien sûr au courant très vite. Merci à vous Jean-François Julliard Directeur général de Greenpeace France PS : si vous le souhaitez, vous pouvez également rejoindre notre groupe de cybermilitant.es sur l’application Telegram pour participer à notre action d’interpellation sur Twitter * Pour en savoir plus :




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